mardi 29 mai 2012

Jolis ponts de mai... !


Pour moi, et pour le commun des mortels d’ailleurs, « un pont est une construction qui permet de franchir une dépression ou  un obstacle »… bref, un élément qui relie un lieu à un autre, voire des hommes à d’autres hommes, et c’est là que réside une part de la noblesse de sa fonction.
Mais quand on a un mois de mai qui n’est quasiment fait que de ponts, il devient rapidement évident que ceux-ci ne nous permettront pas de franchir les dépressions, quelles qu’elles soient – et ces dépressions, elles existent bel et bien. Et que ces fameux ponts créent de nouveaux obstacles au lieu de nous en affranchir…
Car force est de constater que, en fait, ces ponts créent des trous, des trous dans le temps de travail et dans les projets en cours (je ne vous raconte pas comment un retroplanning devient vite un casse-tête), des trous dans les équipes – qui est là, qui ne l’est pas - et dans la trésorerie des entreprises en conséquence.
Et nous nous retrouvons devant ce constat paradoxal : ces ponts ne sont, en fait, pas autre chose que des trous. La langue française est pleine de ces surprises, qui sont tout sauf divines, et que nous devrions changer désormais, puisque, comme chacun sait, le changement…
Le mot pont est aujourd’hui dépassé, il faut changer ce mot. Je propose le mot « trou »
Alors, au fait, est ce que vous comptez faire le trou du 15 août ?

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